Proposition de Réforme du Lycée Marocain
Le système éducatif marocain vit une crise profonde qui affaiblit la qualité des apprentissages, démotive les enseignants et brouille l’orientation des élèves. Deux décennies de réformes partielles ont empilé les dispositifs sans cadre global : filières proliférantes, programmes instables, bureaucratie chronophage, classes surchargées et pénuries d’enseignants dans les disciplines clés. L’incertitude salariale, l’absence de perspectives de carrière et la formation continue insuffisante amplifient l’érosion des vocations. Les élèves, de leur côté, subissent des parcours illisibles, un accompagnement hétérogène, trop peu de pratique méthodologique et des exigences linguistiques mal graduées. Dans un contexte budgétaire contraint, le Maroc doit viser l’essentiel : bâtir des bases solides et durables en logique, en langues et en culture/raison critique, tout en modernisant la gouvernance et en sécurisant un financement soutenable. La présente réforme propose un cadre lisible : primaire en 5 ans, collège en 4 ans, lycée en 3 ans avec une seconde de tronc commun et des baccalauréats clairement identifiés.
Réformer la reconnaissance des diplômes professionnels au Maroc : une nécessité urgente
Le système d’enseignement supérieur marocain souffre d’un manque de contrôle rigoureux sur l’ouverture de nouvelles filières professionnelles (Licence Pro, Master Pro).
De nombreux établissements — privés mais aussi publics via la formation continue — proposent des diplômes sans cadre réglementaire clair.
Résultat : qualité hétérogène, confusion pour les étudiants et perte de crédibilité académique au Maroc comme à l’international.