Devenir Ingénieur
Vous avez un BTS, DUT, DTS, DEUG ou DEUST obtenu dans une FST, un OFPPT, une EST, une faculté des sciences ou d’économie ?
Bonne nouvelle : vous pouvez viser des postes d’ingénieur ou des carrières de management de haut niveau.
Le marché marocain valorise aujourd’hui les profils (Bac+5) ingénieurs, masters spécialisés ou diplômés des grandes écoles de commerce. Ces formations ouvrent la porte à des carrières mieux rémunérées, reconnues à l’international et offrant de réelles perspectives d’évolution.
Pourquoi continuer ses études après un Bac+2 ou Bac+3
Beaucoup d’étudiants arrêtent leur parcours après un diplôme technique ou scientifique. Pourtant, poursuivre ses études peut transformer complètement votre avenir professionnel :
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Augmenter fortement son salaire : un diplômé Bac+2/3 gagne souvent 4 000 à 6 000 MAD/mois, alors qu’un ingénieur ou titulaire d’un master démarre entre 8 000 et 12 000 MAD/mois et peut progresser vers 20 000–30 000 MAD avec l’expérience.
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Obtenir un diplôme reconnu : les entreprises marocaines et internationales recherchent les profils Bac+5 accrédités.
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Faciliter l’expatriation : Canada, France, Allemagne, pays du Golfe… un diplôme reconnu simplifie l’équivalence et l’immigration.
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Accéder à des postes stratégiques : management, R&D, architecture logicielle, direction technique, audit et contrôle de gestion.
Les entreprises marocaines privilégient clairement les profils ingénieur ou master, surtout dans l’informatique, l’industrie, l’automatisation, la logistique et le management.
Les meilleures voies après un Bac+2 ou Bac+3
1 Cycle d’ingénieurs publics
Les concours passerelle permettent d’intégrer des écoles prestigieuses comme ENSEM, EMI, ENIM, ENSIAS, INPT, FST, ENSAM, INSEA,ENSA…
Une solide préparation en mathématiques, physique et informatique est recommandée, mais reste accessible aux diplômés techniques motivés.
2 Masters spécialisés dans les universités publiques
Les FST, les facultés de sciences ou d’économie, ainsi que certaines écoles d’ingénieurs ENSIAS, INPT…, proposent des masters dans des domaines comme :
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Gestion de production industrielle
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Intelligence artificielle et data science
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Automatisation et systèmes embarqués
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Logistique et supply chain
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Aéronautique, ferroviaire, mécatronique
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Finance, audit et contrôle de gestion
Ces programmes durent généralement deux ans après une licence et permettent d’accéder à des postes bien rémunérés.
Vérifiez toujours que le diplôme est officiellement reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur, même si un diplôme universitaire
3 Écoles privées reconnues
Certaines écoles privées accréditées ouvrent leurs portes aux titulaires de Bac+2/3 par admission parallèle.
Vérifiez toujours que le diplôme est officiellement reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur ( ici ) pour éviter les mauvaises surprises, notamment si vous visez l’international ou des postes dans les secteurs sensible Aéronautique / Défense…
Pour les profils commerce et gestion
Tous les titulaires de BTS ou DUT / Licence / DTS, ne veulent pas devenir ingénieurs. Si votre parcours est orienté vers la gestion, la finance, le commerce ou le marketing, de nombreuses options existent :
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Masters spécialisés en management : audit et contrôle de gestion, finance d’entreprise, marchés financiers, marketing digital, e-business, supply chain management.
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Grandes écoles de commerce (ENCG) : accessibles via concours passerelle ou dossier après Bac+2/3. Elles ouvrent des carrières en audit, conseil, direction financière, stratégie et management international.
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Écoles privées accréditées en business : proposent des masters reconnus en management stratégique, finance, marketing ou commerce international.
Les diplômés Bac+5 en finance, contrôle de gestion ou audit commencent souvent entre 8 000 et 12 000 MAD/mois, avec une évolution rapide vers des postes de direction (DAF, contrôleur financier senior, consultant stratégique).
Points essentiels à vérifier
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Méfiez-vous des licences générales surchargées : les amphis à 400 étudiants offrent peu d’encadrement. Une licence professionnelle accréditée ou une licence sciences et techniques est un meilleur choix.
Domaines porteurs au Maroc
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Informatique et intelligence artificielle : cybersécurité, cloud, robotique, data science. Les salaires débutent autour de 7 000 DH et peuvent atteindre 30 000 DH avec expérience.
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Génie industriel et automatisation : supply chain, production intelligente, aéronautique. Les débuts se situent entre 7 000 DH, avec une progression jusqu’à 25 000 DH.
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Génie civil et topographie : grands projets, BTP, géomatique, architecture. Les indépendants peuvent dépasser 200 000 DH/mois.
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Management, finance et audit : consulting, banques, grandes entreprises. Évolution rapide vers des salaires élevés et des postes de direction.
Stratégie d’orientation recommandée
Après le Bac
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Bon niveau scientifique → classes préparatoires (MP, PSI, TSI) ou FST.
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Niveau moyen → BTS / DUT / DTS techniques (mécanique, électricité, informatique, industriel) ou licence MIP/SMA/SMI/SMP en faculté des sciences.
Après Bac+2/3
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Passer les concours passerelle pour écoles d’ingénieurs ou écoles de commerce et gestion.
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Postuler à un master spécialisé public ou privé reconnu et accrédité ( ici ).
Toujours vérifier
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L’accréditation du diplôme (par le ministère de l’Enseignement supérieur)
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Les débouchés réels : recherchez les anciens diplômés sur LinkedIn, forums étudiants, salons d’orientation.
Message clé pour les étudiants
Vous avez déjà un BTS, DUT, DTS, DEUG, DEUST ou une licence ?
Ne vous arrêtez pas là.
Le marché marocain valorise les profils master ou ingénieur , qu’ils soient techniques ou orientés management et finance.
Avec un peu d’effort supplémentaire — licence pro + cycle ingénieur ou master — vous pouvez accéder à des postes bien rémunérés, respectés et recherchés, aussi bien au Maroc qu’à l’international.
C’est un investissement stratégique dans votre avenir qui ouvre de vraies opportunités professionnelles et financières.
Notre approche et les voies que nous recommandons
Dans cet article, nous proposons des orientations concrètes pour aider les étudiants à faire des choix stratégiques et éviter les pièges courants.
Beaucoup s’inscrivent dans des facultés des sciences ou d’économie où les amphis comptent parfois plus de 500 étudiants. Cette surcharge entraîne un manque d’accompagnement pédagogique, une validation difficile des modules, et retarde souvent l’obtention de la licence à 4 ou 5 ans au lieu de 3 ans.
Notre objectif est de mettre en lumière :
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Des parcours plus encadrés comme les BTS, DUT, LST,… ou licences professionnelles ou classes préparatoires, qui offrent un meilleur suivi et un taux de réussite plus élevé.
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Les domaines les mieux rémunérés dans le secteur privé mais aussi dans le secteur public (OCP, ONCF, ONDA, ANP, MARSA MAROC, administrations techniques).
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Les portes ouvertes pour la suite des études :
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Intégrer un cycle ingénieur ou un master spécialisé.
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Préparer un doctorat pour accéder à la recherche ou à l’enseignement supérieur.
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Enseigner dans les OFPPT, EST, lycées techniques ou intégrer la fonction publique.
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Ces choix permettent aux étudiants, quel que soit leur niveau actuel (Bac+2, Licence, Master …), de garder toutes les options ouvertes : emploi direct, poursuite d’études vers l’ingénierie, évolution vers le management ou une carrière académique.
L’idée clé : ne pas se perdre dans des filières surchargées et peu suivies. Privilégiez les parcours spécialisés et reconnus pour avancer plus vite, obtenir un diplôme solide et accéder aux meilleures opportunités au Maroc comme à l’international.
